Ils ont transformé le monde !
Est-ce réservé à des surhommes ?
Pourquoi ne pas se laisser inspirer par eux ?
Tous les trois ont insisté : on ne nait pas non-violent, on le devient…
Dans ce 4ème article sur la 5ème clé « découvrir ma puissance en temps de crise », nous approfondirons les étapes suivantes de l’engagement collectif : le passage à l’action, avec puissance et respect, et comment répondre à la réaction de l’autre… la transition et l’entreprise en transition à l’école des grands maîtres de la non-violence active.
Dans mon article précédent, nous avons vu différents éléments pour « Se préparer à l’engagement collectif dans la transition ». Cet article est le 14ème que je publie, tous les deux mois depuis avril 2019, sur les « 7 clés de la transition ». Vous trouverez des renseignements et le lien pour y accéder en fin de cet article.
Agir avec puissance et respect
Ceci n’étant pas un article sur l’action non-violente, je voudrais simplement donner quelques repères essentiels de l’action au sein de la violence.
Toujours rechercher le dialogue et cesser de me défendre
Comme la Nova (non-violence active) ne vise pas à éliminer ses ennemis, mais à permettre le vivre ensemble dans le respect de chacun, elle recherchera sans cesse le dialogue avec l’autre pour s’ouvrir à sa différence et faire entendre son propre point de vue. Si elle n’y arrive pas, elle mettra en œuvre ce qu’il faut pour « forcer le dialogue », par l’appel à un ou des tiers qui ont une autorité sur lui, par la création d’une pression de son entourage ou de l’opinion publique, par l’établissement d’un rapport de force qui l’oblige à s’asseoir à la table du dialogue, etc.
Comme disait Jean Goss : « Le dialogue est l’arme de base du non-violent ». Il faut sans cesse le remettre sur le métier, en se détachant du résultat et en travaillant à la justesse de notre attitude.
« Qu’est-ce qui reste quand il ne reste rien ? Ceci : que nous soyons humains envers les humains, qu’entre nous demeure l’entre nous qui nous fait hommes. »
Maurice Bellet
Plusieurs approches existent. La plus connue est la Communication Non-Violente© (CNV), créée par Marshall Rosenberg. L’approche liée à la Roue du Changement de Regard (RCR) s’inspire du Dialogue Non-Violent (DNV) créé par Jean et Hildegarde Goss-Mayr.
Quelle que soit l’approche, n’oublions jamais que ce ne sont que des outils. Même s’ils ont été créés dans une optique non-violente, ils ne sont pas non-violents en eux-mêmes.
« Faisons le parallèle avec une bêche. Quand je travaille dans mon jardin potager, je suis plus efficace avec une bêche que mains nues. Si je suis en conflit avec mon voisin, je deviens beaucoup plus dangereux avec ma bêche. Pourtant, elle n’a pas été conçue pour frapper quelqu’un ! »
Ariane et Benoît Thiran
Nous pouvons être très violents avec des approches créées pour être non-violents. Une fois de plus, notre regard est premier. Si dans mon for intérieur, je vois l’autre « tout rayé », j’aurai beau utiliser un de ces outils de manière « scolairement parfaite », ce que l’autre sentira, c’est mon énergie intérieure violente. Combien de fois l’avons-nous vérifié.
Pour que toute la Bonne Puissance puisse se déployer, il est nécessaire que mon regard intérieur, ma façon d’écouter et de m’exprimer soient cohérents et ouverts.
S’appuyer sur la force de la vérité…
Nous sous-estimons souvent l’impact de la vérité. La vérité est ce qui touche la conscience chez l’être humain. Elle est un des principaux leviers de la non-violence. Mais qu’est-ce que la vérité ?
Il ne s’agit pas ici de parler d’une vérité objective, ni d’entamer une réflexion philosophique. Il s’agit de faire et de dire la vérité sur la relation à cet instant précis. Que ce soit à un niveau interpersonnel ou entre deux groupes opposés, cette vérité a quatre composantes : mon transparent et mon rayé, le transparent et le rayé de l’autre (cf. 3 articles sur la 2ème clé de la transition)
Il s’agit de mettre en mots la réalité de ce qui se joue en chacun de nous et entre nous.
C’est la vérité qui ouvre les cœurs, qui provoque les retournements.
C’est ce principe actif qui est au cœur de la justice restaurative. Je vous recommande un documentaire édifiant à ce sujet. Il est tourné au Rwanda et s’appelle « Les cornes de la vache ».
« La voix humaine ne pourra jamais couvrir la même distance
Gandhi
que celle de la petite voix silencieuse de la conscience. »
Sortir de la passivité et entrer dans la non-coopération
Le premier pas pour faire cesser ce qui n’est pas juste est d’arrêter de le subir, refuser de se complaire dans le rôle de la victime impuissante et sortir de la passivité. La plupart des injustices, des violences et des dictatures ne tiennent que grâce à la passivité de la majorité.
« La liberté extérieure ne nous sera octroyée que dans la mesure exacte où nous aurons su, à un moment donné, développer notre liberté intérieure. »
Gandhi
« Être libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres. »
Nelson Mandela
En refusant de coopérer, nous nous engageons personnellement à agir en cohérence avec ce que nous proclamons… à le mettre en évidence en prenant un risque personnel.
« Sous un gouvernement qui emprisonne injustement, la place de l’homme juste est en prison. »
Henry Thoreau
L’idéal est de trouver une action symbolique qui parle aux consciences. Au niveau de l’action, il n’y a pas de recette, chacune est unique… il y a toujours des surprises : c’est en faisant le chemin qu’il devient clair !
Voici un exemple concret à travers le témoignage d’un grand ami, David Warichet, sur son licenciement brutal.
J’ai déjà cru trois fois au moins que mon heure avait sonnée… malgré que je disais tout haut ce qui ne se dit pas, ils ne me viraient pas.
Ils m’avaient écrit un mercredi un ultimatum brutal : “Tu restes R&D Manager mais tu n’es plus manager de personne, ou bien tu te parques dans ce bureau au siège central comme on te le demande, ou bien si tu retournes au Centre de Recherche, tu seras viré pour faute grave.”
Après avoir réfléchi, le lendemain jeudi, je suis parti avec tout mon courage au centre de recherche (que j’ai construit depuis 13 ans avec mes collègues et beaucoup de cœur) où toute la journée les menaces ont plu sur moi.
Le dimanche, je suis parti voir Benoît et il m’a dit : « Il faut continuer à essayer le dialogue avec ton employeur même s’il n’est pas ouvert. Tu as reconnu ton rayé, tu as osé nommer le rayé de ton employeur, maintenant exprime ton point-de-vue, ta vérité (ton transparent) ; tu ne l’as pas encore fait ! Tu as une énergie exceptionnelle, tu devrais t’écouter… dit leur ce que tu viens de me dire, dis exactement cela ». Alors j’ai passé ma nuit de dimanche à lundi à écrire la lettre ci-dessous pour expliquer mon refus d’obéir à leur demande.
Chères directrices du Management, Chers collègues,
Je vais travailler aujourd’hui au Centre de Recherche et pas au siège comme vous me l’aviez demandé. A côté des arguments déjà avancés dans mes emails précédents, j’ai à cœur de vous expliquer plus les raisons de ce choix.
Ce n’est en aucun cas dans le but de provoquer ou de mettre votre autorité en question, mais bien pour ne pas collaborer à un processus qui est en cours :
Avec ce choix, j’oppose mon refus de collaborer à un processus qui lentement mais surement a pour objectif de me parquer. Votre proposition de m’envoyer au siège comme R&D Manager ne peut être interprétée autrement et je ne peux pas être d’accord avec cela.
Avec ce choix, je refuse de collaborer avec une méthode par laquelle tous les moyens sont permis du moment qu’ils sont efficaces pour se séparer d’une série de personnes. Je ne dénie pas qu’une restructuration soit nécessaire mais je rejette avec fermeté la manière choisie pour la faire sans respect, ni transparence envers l’employé. Pour être encore plus clair: via ma présence aujourd’hui au Centre de Recherche, je rejette la méthode totalement absente de respect avec laquelle vous essayez de me mettre dehors du Centre de Recherche.
Je constate en effet avec effroi que de telles manières d’agir au sein d’entreprises ont plus d’une fois conduit à de gros dégâts chez les employés qui en ont subi les conséquences : cancer, dépression, séparation-divorce, burnout, tentative de suicide… En outre ces phénomènes s’observent non seulement chez les employés contre qui de tels procédés sont mis en œuvre, mais tout autant chez ceux à qui on ordonne de les appliquer ; plus sûrement encore quand ces derniers se soumettent à les appliquer. De surcroit, la mise en œuvre de telles méthodes conduit rapidement à une mauvaise ambiance au sein de l’ensemble de la firme avec toutes les conséquences de cela.
Pour conclure, je souhaite encore une fois redire clairement que je n’ai jamais voulu quitter le Centre de Recherche. Je ne désire pas non plus quitter ou être mis dehors de la société. Il n’est pas du tout mon intention de provoquer quelqu’un ou de rendre la vie difficile aux gens. Je demande seulement un traitement correct et respectueux en tant qu’employé et en tant qu’être humain : si vous ne me voulez plus comme employé, vous devez être conséquent et me le communiquer de manière claire et transparente au lieu de me mettre lentement mais surement sur une voie de garage. Ceci je ne l’accepterai jamais.
Que ceci puisse être un signe clair de mon engagement pour notre société et de mon respect pour mes responsabilités au Centre de Recherche.
Avec toute ma considération
Assumer les conséquences de nos actes avec la Bonne Puissance
La Nova, nommée aussi la Bonne Puissance, agit comme un double révélateur :
- Elle met en évidence la violence, la fait ressortir aux yeux de tous.
- Elle travaille les consciences et révèle ce qu’il y a dans le cœur de chacun.
L’action avec la Bonne Puissance déclenche inévitablement un état de crise en ce sens qu’elle dénonce et perturbe l’équilibre injuste ou malsain de la situation ou des relations.
Soit la personne « violente » est touchée et laisse tomber son attitude ou sa participation à la violence, soit elle est prise dans la logique d’escalade et redouble de violence. Ce qui n’est pas nécessairement négatif. L’enjeu est de démasquer la violence. Mais il est important d’en être conscient pour ne pas être effrayé de ce qu’on a pu déclencher et ne pas se laisser déstabiliser.
Dans le film Selma, sorti en novembre 2014, on voit très bien comment Martin Luther King et ses amis choisissent de poursuivre leur lutte pour le droit de vote des noirs américains à Selma, ville où sévissent un shérif et ses partisans très violents. Cela peut paraître fou, déraisonnable, c’est pourtant génial. Cette violence extrême devient un levier pour rendre évidente la profondeur du racisme à l’encontre des noirs et l’injustice qui en découle en parfaite incohérence avec la constitution même des États-Unis.
Lanza del Vasto a très bien mis en évidence cet enjeu dans son commentaire de la parole de Jésus : « si on te frappe sur la joue droite, tend encore l’autre » (Mt 5, 38-42). Soit la conscience de l’autre est touchée et il arrête de frapper ; soit sa colère redouble et il tape à nouveau et plus fort. La violence se cache et est justifiée chez chacun jusqu’à un certain niveau. Imaginons que dans cet exemple la première gifle ne pose aucun problème à celui qui la donne, il ne la voit pas comme une violence ou la voit comme une violence justifiée. Sa conscience est en paix. Par contre, quand pris par sa colère, il frappe à nouveau, sa conscience n’est plus tranquille. Si ce n’est pas sa conscience qui bascule, ce sera peut-être celle de son environnement qui l’interpellera : « Arrête ! Là tu vas trop loin ! ». Cette attitude n’a rien avoir avec de la passivité… elle demande maîtrise de soi et courage !
Ainsi, à peine semée par l’action avec la Bonne Puissance, notre graine court un grand danger.
La façon dont nous réagirons si la violence augmente est fondamentale :
- Si nous parvenons à rester non-violent, cela rendra la violence encore plus criante, visible, inacceptable ;
- Si nous nous laissons entraîner par ses flots et réagissons par les mêmes moyens, la violence sera justifiée et deviendra au contraire légitime aux yeux de ceux qui la commettent. Dans ce dernier cas, dès que c’est possible reconnaissons le publiquement : nous n’avons pas eu raison, nous avons été violents… Il n’est jamais trop tard pour démasquer la violence.
Une fois de plus, être en équipe change tout : si certains sont paralysés (passifs) ou emportés par le flot de leur violence (contre-violents), d’autres auront peut-être l’inspiration qui libérera tout le monde et permettra à tout le groupe d’agir avec la Bonne Puissance. Si certains ou tous tombent dans les pièges de la violence, nous l’identifierons plus facilement à plusieurs : c’est toujours plus facile de le voir chez les autres que chez soi. Nous pourrons, aussi et surtout, nous soutenir les uns les autres. Un peu comme dans une équipe d’impro théâtrale où, même quand un partenaire a raté son impro, on l’accueille avec ovations et accolades chaleureuses quand il rejoint l’équipe à la fin de sa tentative. Plus on s’est trompé, plus on a besoin de chaleur, de tendresse, d’accueil inconditionnel de notre personne… Cela empêche notre rayé de prendre toute la place… Cela stoppe net la contamination et la victoire de la violence.
Le film Selma illustre de manière superbe un autre aspect crucial dans cette étape.
Notre objectif n’est pas de gagner contre l’autre mais bien avec lui, si possible
Les arbres sont aujourd’hui plus importants l’œil des journalistes, par le shérif et les siens. Dans l’Amérique entière des consciences ont été touchées. Beaucoup, blancs et noirs, ont rejoint Selma. Cette foule immense arrive sur le pont, Martin Luther King en tête. De l’autre côté du pont, le shérif et ses hommes armés barrent le passage. Martin fait stopper la marche. Un grand silence s’installe. Au bout d’un moment, le shérif donne l’ordre à ses hommes de s’écarter. Brouhaha de la nouvelle qui se transmet. Martin Luther King se met à genoux, il rentre en lui-même (rappel de la conscience) et il prie (Âme du monde)…
Tous les marcheurs l’imitent… Puis, il se lève et rebrousse chemin en se frayant un chemin dans la foule incrédule mais qui le suit. Prodigieuse inspiration… Pourtant, sur le moment, certains de ceux qui étaient avec lui dans la marche se sont sentis trahis par lui. Ils n’ont pas compris pourquoi il rebroussait chemin alors que leurs ennemis s’étaient retirés. En réalité, par son attitude il a « gagné » beaucoup plus qu’une petite victoire sur le shérif et ses partisans… beaucoup plus que l’adhésion des foules qui le suivaient. Il n’a pas profité de leur avantage pour écraser leur ennemi. C’est à ce moment-là qu’il a fait basculer quelque chose dans la conscience de beaucoup qui résistaient encore, dont le président des États-Unis.
Cela se passe durant la deuxième marche. Elle fait suite à une première qui fut stoppée sur un pont par un massacre perpétré, sous l’œil des journalistes, par le shérif et les siens. Dans l’Amérique entière des consciences ont été touchées. Beaucoup, blancs et noirs, ont rejoint Selma. Cette foule immense arrive sur le pont, Martin Luther King en tête. De l’autre côté du pont, le shérif et ses hommes armés barrent le passage. Martin fait stopper la marche. Un grand silence s’installe. Au bout d’un moment, le shérif donne l’ordre à ses hommes de s’écarter. Brouhaha de la nouvelle qui se transmet. Martin Luther King se met à genoux, il rentre en lui-même (rappel de la conscience) et il prie (Âme du monde)… Tous les marcheurs l’imitent… Puis, il se lève et rebrousse chemin en se frayant un chemin dans la foule incrédule mais qui le suit. Prodigieuse inspiration… Pourtant, sur le moment, certains de ceux qui étaient avec lui dans la marche se sont sentis trahis par lui. Ils n’ont pas compris pourquoi il rebroussait chemin alors que leurs ennemis s’étaient retirés. En réalité, par son attitude il a « gagné » beaucoup plus qu’une petite victoire sur le shérif et ses partisans… beaucoup plus que l’adhésion des foules qui le suivaient. Il n’a pas profité de leur avantage pour écraser leur ennemi. C’est à ce moment-là qu’il a fait basculer quelque chose dans la conscience de beaucoup qui résistaient encore, dont le président des États-Unis.
On peut résumer en deux points précieux :
- Ne pas entrer dans le bras de fer où veulent nous entraîner ceux qui sont pris dans la logique de la violence. Sur ce terrain là, ils sont très forts, alors qu’ils sont déstabilisés par un refus d’entrer dans leur jeu.
- Discerner l’action en fonction des autres personnes, de l’opinion publique, de ceux qui pour l’instant restent spectateurs, qui ne sont pas encore vraiment engagés dans cette transition… C’est avec eux aussi que nous voulons stopper l’hémorragie (« la vie qui s’en va ») et construire un monde plus vivant ! Le but est de construire le vivre ensemble et peu à peu conscientiser les autres personnes pour les inviter à sortir de la passivité et devenir acteurs à leur tour.
« La violence doit être combattue par les armes du Bien et de l’Amour. Quand c’est l’Amour qui détruit la violence, cette violence est tuée pour toujours. La force brutale ne fait qu’enterrer provisoirement la violence qu’elle veut combattre et détruire. Or, la violence est une semence tenace. Une fois enterrée, elle se développe en secret, germe et réapparaît plus vigoureuse encore. »
Tierno Bokar, soufi musulman
Nous terminons ce tour d’horizon sur les deuxième et troisième étapes de l’engagement collectif : l’action et notre réaction à celle de l’autre. Nous avons vu quelques repères essentiels pour agir avec puissance et respect : toujours rechercher le dialogue ; s’appuyer sur la force de la vérité ; sortir de la passivité ; entrer dans la non-coopération.
Enfin, la façon dont nous réagirons si la violence augmente est fondamentale. Il s’agit d’assumer les conséquences de nos actes avec la Bonne Puissance : ne pas entrer dans le bras de fer, conscientiser les autres personnes pour les inviter à sortir de la passivité et devenir acteurs à leur tour… L’enjeu est de démasquer la violence. Notre objectif n’est pas de gagner contre l’autre mais bien avec lui, si possible. Seule la Bonne Puissance nous garantit de pouvoir traverser les crises en semant la vie pour l’à-venir !
Dans mon prochain article, nous aborderons la 6ème clé de la transition, « Transformer les tensions en opportunités ». Nous entrerons dans les contractions de la transition : accueillir les fragilités, accepter les paradoxes et les passages difficiles apporte une force… Le levier n’est pas à l’extérieur, il est à l’intérieur de chacun !
Photos : Pixabay
POUR APPROFONDIR
Vous trouverez sur https://www.m-h-d.be/sept-cles-de-la-transition
- Une présentation des 7 clés de la transition et un schéma résumé
- L’accès à tous les articles que j’ai déjà publiés sur le sujet
- La possibilité de télécharger gratuitement un E-book… une mise en bouche !
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